Mon histoire

Il y a quelques années, j’ai découvert la fabrication du feutre version artisanale. C’est avec notre professeure Suzanne Skeates que moi et mes copines Nathalie et Marie-Josée avons débuté notre apprentissage.

Le feutre est un textile non-tissé que l’on crée en frottant de la laine, qu’on appelle de la laine mèche, avec de l’eau chaude et du savon. C’est un processus long et très physique mais, lorsqu’on est en bonne compagnie tout est agréable.

Au fil de nos rencontres et au fil de nos projets de foulards, bonnets, bijoux, vêtements… j’ai découvert que le feutre pouvait être un canevas pour realiser les images qui emplissaient ma tête. C’est là que j’ai commencé à créer des tableaux de feutre.

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Le feutrage, c’est pas d’hier!

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J’ai lu qu’à l’époque de la préhistoire les gens fabriquaient leurs vêtements, bottes, chapeaux, même les tapis et les tentes (yourtes) en feutre.

Ils utilisaient les poils des animaux autour d’eux (chèvres, moutons, chameaux), des animaux chassés (ours, castors…) et même de leurs cheveux pour fabriquer les feutres. Bien qu’ils connaissaient l’art du tissage, on dit qu’ils trouvaient le feutre plus isolant et plus durable.

 

 

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Je suis une peintre sans peinture. Je peins avec de la laine que je feutre et que je pique. Ce long processus, très physique, me permet de prendre du recul tout au long de la réalisation de mes tableaux. Sandra Zilberzweig, Canan Berber, Elke Trittel et tout ce que mes yeux décident de capter sont autant d’influences qui jalonnent mes feutrages.

Explosion de couleurs et de motifs, j’aime à croire que mes tableaux apportent paix et bonheur à ceux qui les contemplent.

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Josée Hurteau